Un composé organique est un produit composé au moins de l'élément carbone associé à un ou plusieurs autres éléments comme : hydrogène, oxygène, soufre, phosphore, silicium, azote, ou encore halogènes.
Les Composés Organiques Volatils (COV ou VOC en anglais pour Volatile Organic Components) sont des composés organiques qui sont volatiles, c’est à dire qu'ils s'évaporent facilement dans les conditions normales de température et de pression. Et leur volatilité leur confère l'aptitude de se propager dans l’air ambiant et d’en modifier la composition chimique, donc de développer des impacts directs et indirects sur l'environnement. En effet, ce sont notamment des précurseurs de l'ozone dans l’air, à l’origine de l’effet de serre. À ce titre, ils sont considérés comme des polluants majeurs directs. Une surproduction d’ozone dans l’air induit aussi des effets sur la faune et la flore, et sur la santé, variant selon le niveau d’exposition, le volume d’air inhalé et la durée de l’exposition : irritation des voies respiratoires, essoufflements, effets cancérogènes…
Les composés organiques volatils regroupent une multitude de substances, dont les plus connus sont le butane, le toluène, l'éthanol (alcool à 90°), l'acétone et le benzène que l’on retrouve dans l’industrie, le plus souvent sous la forme de solvants, voire dans la composition de certains matériaux de construction. C’est pourquoi une réglementation s’applique pour l’emploi des matériaux dans la construction (décret n°2011-321)
Il faut réduire ces sources de Composés Organiques Volatils car :
Les 3 critères à prendre en compte dans le choix des matériaux sont :
ATTENTION : Les émissions de COV diffèrent de la teneur en COV.
Depuis le 1er Septembre 2013, d’après le décret n°2011-321 publié au Journal Officiel du 23 Mars 2011 et l’arrêté du 19 Avril 2011, l’étiquetage des produits de construction est obligatoire. Le but avoué est d’encouragé l’utilisation de matériaux de construction peu émissifs. L’absence d’étiquetage règlementaire constitue une infraction.
L’étiquette règlementaire est relative aux performances des produits en termes d’émissions de COV dans l’air intérieur d’une construction ; celles-ci sont mesurées 28 jours après leur pose, application ou incorporation dans une pièce.
Il existe 4 classes de performance allant de A+, pour les produits dégageant très peu, voire pas du tout de COV, jusqu’à C, pour les produits considérés comme très émissifs. Le décret n°2011-321 ne fait en aucun cas effet d’une obligation de retrait du marché des produits de classe C.
Ce label COV concerne les matériaux de construction. Les produits concernés par la réglementation sont ceux destinés exclusivement ou non, à un usage intérieur :
Les COV sont émis par de très nombreux produits tels que :
La règlementation n’impose pas la réalisation systématique de tests certifiant la classe technique d’émission de COV apparaissant sur l’étiquette.
La règlementation impose uniquement l’étiquetage (sur emballages primaire et secondaire) des produits concernés d’après l’arrêté du 19 Avril 2011. C’est celui qui met le produit sur le marché Français qui doit l’étiquetage.
L’affichage est donc déclaratif, les preuves permettant le classement du produit doivent être uniquement mises à disposition des agents de l’état.
L’arrêté du 23 Mars 2011 identifie formellement 10 substances chimiques présentant des risques sanitaires et environnementaux. Des valeurs seuils ont été fixées en fonction de la classe de performance d’émissions.
C’est la note la plus pénalisante qui définit la classe :
4 substances CMR (Cancérogènes / Mutagènes / Reprotoxiques) sont également mesurées :
CMR substances (28 days) | |
Benzene | <1 |
Trichloroethylene | <1 |
DBP (DiButylPhtalate) | <1 |
DEHP (DiEthylHexylPhtalate) | <1 |
En complément de cet étiquetage sanitaire mis en place en France, certains Labels étrangers représentent des repères pour bien choisir les matériaux :
La Belgique et l’Allemagne, comme la France, possèdent une règlementation obligatoire. Toutefois, contrairement à la France, il est indispensable de réaliser les essais dans ces deux pays. Les essais sont réalisés à 3 jours et à 28 jours, il s’agit d’une démarche volontaire, mais réalisé par un laboratoire accrédité. Si le produit de construction ne répond pas à l’ensemble des critères exigés, il ne peut être mis sur le marché. Le Royaume-Uni, bien qu’étant à l’origine du label BREEAM, ne possède aucune législation en la matière.
EMICODE est un label environnemental international fondé en 1997 qui satisfait les exigences les plus élevées quant aux émissions de COV et répond aux exigences imposées aux « constructions écologiques ». Il est géré par le GEV : Association for the Control of Emissions in Products for Flooring Installation, Adhesives and Building Materials.
Il concerne les familles de produits suivants:
Il n’est pas accordé aux produits contenant des solvants ou des substances CMR. Les différentes classes :
Ces labels répondent à une double exigence :
Depuis plusieurs années tremco illbruck s'implique fortement dans le développement durable. La réduction de notre empreinte carbone et la mise au point de formulations exemptes de produits chimiques préoccupants, à performance et durabilité plus élevées, font partie de nos actions prioritaires.
De nombreux produits issus de notre gamme affichent le label A+ (FA101, FS125, GS220, PU901…).
Mais un pas supplémentaire a été effectué avec le développement de notre gamme de colles et mastics hybrides :